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La vie en Suède

Jag älskar Stockholm

(Je rappelle aux plus fainéants d’entre vous qu’il y a toujours un petit résumé à la fin)

101, 102, 103.. Oui enfin vous avez compris.

L’infirmière de l’université est folle. Non mais c’est vrai quoi. Vous avez déjà vu des professeurs danser sur du ABBA, le jour de votre Orientation Day ? Peut-être que vous ne vous en rappelez plus.

Ils sont tout de même très fort ces suédois, une journée d’orientation, qui en fait doit se traduire par informations, c’est sensé être ennuyant à mourir, on n’écoute rien, on retient rien. Arrêtez de rigoler, c’est vrai ! Cette fois-ci, ils nous ont bien eu, avec un quizz en fil rouge, on était obligés de bien écouter, cadeau à la clé.

Sous les UV, Stockholm c’est vraiment sexy. Quand le temps est clément, les filles font aussi un effort d’apprêtement. Mais en fait, il n’y a pas que les filles qui sont classes, la gente du centre de Stockholm rayonne toujours et à toute heure. Ils ne sont pas pressés, ils ne sont pas au ralenti. Tout s’harmonise dans un rythme confortable, entre douce température et galette-légumes-purée-mousseline. C’est propre et neuf, mais pas radin, froid et sans âme.

Le soir, vous en conviendrez avec moi, il faut bien s’amuser. L’avantage d’habiter (pour l’instant) dans Södermalm, c’est l’hyper proximité avec tout ce qui s’apparente au monde fou, joyeux et blond de la nuit. Tous les étudiants de ce monde semblent être branchés sur la même fréquence de fun. Un genre de langage international implicite, qui nous relie chacun les uns aux autres dans une osmose alcoolisée, où les langues se délient et les bassins se déhanchent.

Au début, je disais ne pas vouloir croiser de français. Mais je crois qu’on a tous déjà eu la même réaction hypodermique face à ses propres origines. A l’étranger, on ne pense plus à être totalement soi, et un genre nouveau apparaît, plus libre, plus simple, une remise à zéro en quelque sorte. Les français locaux l’ont bien compris, et c’est d’autant plus agréable de discuter avec eux, lorsqu’ils ont laissé au placard leur timide-frustration pour laisser place à une sociabilité à laquelle ils ne nous avaient pas habitué.

Les suédois sont sages, sauf le week-end. Tout le monde va se ravitailler en substances éthyliques dans les magasins d’Etat. Aussi soignés qu’une pharmacie, mais fournis avec de bien meilleurs liqueurs, on prend part au jeu et on repart avec la divine substance (rassurez-vous, avec la plus grande des modérations).

Je ne vous cache pas mon petit désarroi pour la ville de Kista (prononcez Chista pour faire local). Zone excentrée de la ville, qui a voulu se rattraper en construisant grossièrement une Galleria marchande. On fini par tout connaître en moins de 30min, et on se rassure de ne pas y rester bien longtemps. De toute façon les heures de cours sont peu nombreuses, mais les devoirs, le seront certainement proportionnellement à l’inverse.

Chaque jour un nouveau quartier. De grandes et belles rues. De grandes et belles blondes. C’est un déchirement de rétine à chaque carrefour.

En bref, 

  • La vie continue.
  • Journée d’orientation, plein de papiers inutiles. Carte d’étudiant, carte d’accès, carte pour imprimer, bistouri, etc.
  • Premières excellentes soirées, tout la faune étudiante est géniale.
  • Inscription à la loterie finale pour le logement, réponse pour lundi 2.
  • Emploi du temps light, premier cours mercredi 3.
  • J’ai pris rendez-vous chez Toni & Guy pour une coupe gratuite. (Parlez-en à votre coiffeur, vous verrez sa réaction).
  • Découverte du centre, de l’ouest et de Kista (là ou j’étudierai).

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La vie en Suède

Pâtes bolo-macro

(Pour ceux qui souhaiteraient ne pas lire tout les récits, et je les comprends, allez directement à la fin, il y a un résumé)

De toute façon, on m’avait prévenu. En Suède, il fait froid. Tu parles, il fait pas si froid que ça. J’ai même eu trop chaud, plusieurs fois. J’aime bien l’avion, enfin je veux dire, contrairement à tout le monde qui le voit comme un dur moment passé dans un cylindre de ferraille réfrigéré, c’est aussi l’heure de la préparation. On regarde ce paysage qui défile, pas un trait de neige, seulement des petits bouts de terre parsemés, comme un pays en dentelles.

J’atterri.  Mince, ils sont tous blonds. Blond comme le blé, blonde comme un ange. Ils ont l’air sympa on dirait. Civilisés, calmes, le contact se fait facilement. Vous pensez qu’il faut savoir monter un meuble IKEA pour rester un an ici ? Je verrai bien. Le train express nous propulse à 200 km/h, il semble glisser sur des rails de velours. Métro, passage piéton, goudron, on traverse comme on peu, on croise trois nanas, des mannequins ? Peut-être. Ah non, elles sont toutes comme ça.

10m². Un pas en avant, je rentre, un pas en arrière, je sors. Trois adultes, serrés entre ces 4 murs de l’auberge Zinkensdamm. Pour combien de temps ? Le moins possible je l’espère. Nous prions chaque jour que Carl XVI Gustaf fait, pour espérer trouver un logement !

Södermalm, c’est le nom de notre quartier. Le quartier trendy et hype comme elle a dit, la dame de l’école. C’est vrai que c’est d’enfer. On dévale ces grands boulevards suédois (même largeur qu’à New York, les buildings en moins) et on tombe sur the place to be. Snaps. Comme le bruit de la langue contre le palais. Blottis comme des enfants frileux avec les couvertures généreusement fournis par la maison, l’houblon fait son chemin, et ça y est, 99… 100. La 100ème blonde de cette minuscule première journée passe devant nous. Va falloir s’habituer.

En bref,

  • On est bien arrivés, en vie et en bonne santé.
  • On loge dans une auberge de jeunesse dans le sud de Stockholm, Soldermam.
  • Les filles sont blondes, les garçons aussi.
  • On cherche un logement.
  • A bientôt tout le monde

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