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La vie en Suède

La belle Suède

« Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien. »

Epicure

C’est pas facile de se préparer à manger quand on est tout seul.

Une fois que l’on a fait sept fois le tour de toutes les pâtes italiennes, il faut bien se résigner à sortir sa toque et son talent, et se mettre aux fourneaux. A vrai dire, les recettes suédoises ne m’ont pas encore convaincu. J’ai toujours dans mes placards un ou deux paquets de Wasa, histoire de dire. Quand les tomates rencontrent la feta, le tout lubrifié à l’huile d’olive, c’est ma salade à moi. Mes petits œufs (bio) m’attendent bien sagement dans le frigo, au cas où je partirai sur une omelette aux champignons de Paris. J’ai découvert l’effet « fond de tiroir ». Vous savez qu’il faut aller faire les courses quand vous tombez nez à nez avec les produits du fond du tiroir. Ils sont là, bien rangés, pas mangés, ils restent figés dans leur obscurité, comme s’ils faisaient parties du décor. Ne surtout pas mettre la main dessus, je risquerai de perdre ce précieux repère pour les prochaines fois.

La cuisine

Je suis un gars de 2013. Les gars de 2013, ils font même le repassage. Je viens de finir à l’instant mon combat avec le fer brûlant, après sept t-shirt, une chemise, et 2,5 chaussettes. Je ressors gagnant et sans brûlures. Le repassage c’est tout une histoire. Non je déconne, c’est sacrement fastidieux. Une fois le fer branché, il n’y a pas assez d’eau, on débranche, on va chercher de l’eau. On en met partout, on revient, y’en a plein qui coule sur les vêtements, c’est la misère. On fais un gros pli à coté de la tache d’eau, c’est pas grave, c’est du repassage contemporain.

Après ces déboires avec les taches ménagères, je devais bien me rattraper intellectuellement. 72h, et quelques exaspérations plus tard on a rendu un « Goal Model« , qui était, dixit le prof  « One of the best I’ve ever seen », comprenez, ya que dans l’urgence qu’on est réellement efficace. En cercle autour du diapo, on décortique, on explique et on démontre ce que les dernières nuits ont bien voulu nous laissé comme souvenirs.

pret pour l'exposenotre rendu

La vie nocturne de cette semaine a été bien calme. Je n’ai retenu qu’une seule soirée, celle de la rue du milieu de notre campus. Entassés dans la shared-kitchen de ce troisième étage, la musique envoyé par l’enceinte de 90cm était très disparate. Et pour cause, l’organisateur avait eu la mauvaise idée de laisser vacant son ordinateur, ce qui permettait au premier venu (dont j’ai allègrement fait partie) de changer la musique comme bon lui semblait. Une véritable bouillie sonore, sans lien ni transition frappait lourdement les murs et nos oreilles de vieux adolescents. Il est assez cocasse de remarquer que tout le monde pense mettre à chaque fois, LA musique qui va plaire à tous. Or, bien malheureusement celle-ci tombe presque à chaque fois dans la douve de l’oubli, dès que le premier beat dégouline du caisson de basses.

Les basses ne sont pas mes notes préférées, mais je remarque avec crainte, que la respiration nocturne de Stockholm ne bat pas au même rythme que celle de Lugdunum. Une ville qui sommeille plus qu’elle ne dort, émet une profonde vibration comme si elle reprenait son souffle après le passage de la foule une fois la journée terminée. Les pas des suédoises résonnent encore au loin, mais trop loin, pour que mes oreilles s’emparent d’un infime souvenir. Mes yeux demeurent inondés de ces choses inconnues, qu’un jour, je découvrirai sans en être prévenu.

Plus un seul bruit ne transite, c’est le calme plat, la maladie du temps qui ne s’écoule plus (Moravia).  Demain il fera beau, en attendant je m’en vais dilapider mon énergie avec Morphée.

En bref,

  • « Faire la cuisine en Suède quand on est seul et étudiant », est le titre de mon prochain livre.
  • Repasser, c’est remettre notre chemise dans le droit chemin.
  • Les goûts musicaux internationaux produisent une purée sonore infâme.
  • Stockholm est une ville qui dort plus profondément que Lyon, on l’entend à peine respirer.
  • Je dois aller racheter des bougies
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La vie en Suède

Le grand froid arrive à petits pas

Vous avez vu, cette fois-ci j’ai mis un titre en français ! Sinon, j’ai bien compris que vous étiez perdus.

Petite expérience amusante. C’était mardi il me semble [NDLR : pour tout ceux qui se demandent par quel prodige j’arrive à me souvenir de ce que j’ai fait pendant la semaine, je vous donne mon truc, je note sur un post-it les actions clefs, et j’ai juste à reprendre cette liste quand je rédige mon article !].

J’en reviens à mon expérience. Je veux dire j’ai réellement participé à une expérience. Je ne vous cache que je l’ai fait pour la simple et bonne raison que sur l’annonce c’était marqué en rouge et en gras « Rémunéré ». J’arrive devant le bâtiment devant lequel deux autres personnes semblent être venus pour la même chose. L’étudiante en économie nous accueille et nous fait monter à l’étage. La partie commence. Je vous épargne toute la description du jeu, qui peut se résumer en : chacun peut investir une certaine somme d’argent (fictif) à chaque tour, en prenant dans le capital global. A la fin on gagne la somme de ce qu’on a personnellement investi, sachant que s’il le capital est égal à zéro la partie s’arrête. Bref, on mélange tout ça avec un petit peu de mensonge et de duperie et on repart avec 45 euros à la fin des deux heures, youpi !

Ces 45 euros n’ont pas fait long feu. Évidemment, je me dois de tester les petits commerces locaux, à savoir le restaurant de sushi. Dans des prix tout à fait français, j’ai englouti ces conglomérats de riz surmontés de leur couvre-chef de poisson. C’était bon, un point c’est tout. Inoffensif et très prévisible.

Il y a un truc plutôt sympa tous les lundis soir, ça s’appelle Kostnix. Je ne sais pas d’où provient ce mot, mais c’est en quelque sorte une petite brocante située dans une cave non loin de chez moi. Tout est gratuit. Ce sont les gens qui partent du campus qui déposent les objets dont ils souhaitent se séparer. Vous pouvez venir prendre tout ce dont vous avez besoin, dans la limite de ce que vos bras peuvent porter. La seule chose (utile ?) que j’ai trouvé ce soir là (oui c’est le soir, entre 20h30 et 22h je crois) , est un CD d’Abba, même pas un original.

Cd abbaComme je vous l’avais raconté précédemment je suis allé chez Toni and Guy pour me faire couper les cheveux (gratuitement). C’est un grand salon de coiffure (+ de 30 coiffeurs), extrêmement reconnu. Pour vous donner une idée des prix habituels, il faut compter minimum 50 euros pour une coupe homme. Mais quel coiffeur ! Je pense que c’est une expérience que chacun devrait faire. Je n’ai jamais vu un coiffeur aussi concentré, avec une telle précision, et un tel soucis du détail. Vous trépigniez sans doute devant votre écran pour voir la coupe que j’ai, mais hélas, je n’ai pas de photo sous la main ! Pour la prochaine fois, je vous le promets.

Afin de compléter l’aménagement et la décoration de  mon palace, j’ai tenté une excursion à Myrorna. Sorte de grande brocante, cette fois-ci payante, remplie sur trois étages d’objets vintages, d’époque, à des prix dérisoires. J’eu fait le tour en 45 minutes mais sans rien acheter, je crois qu’il est encore un peu tôt pour amasser des vieilleries dans mon 15m².

myrorna

Trêve de party pour cet article. Maintenant il faut mettre les bouchées doubles et commencer à travailler. Mon habitude à être constamment la tête égarée dans les étoiles, m’a fait réalisé quelques jours trop tard qu’il fallait rendre un devoir important dans les 72h prochaines heures. Mais heureusement, mon extraordinaire et légendaire organisation a repris le dessus et nous sommes presque arrivés à tout boucler pour demain. Nous devrons présenter en anglais nos travaux, en justifiant nos choix et en s’appuyant sur notre powerpoint fraîchement réalisé.

J’ai commencé à avoir mon premier mal de gorge. Et oui, c’est le grand froid qui arrive, on va commencer à se les peler grave. Jeudi, il va faire -1. Ouais je suis sérieux. Entre nous, j’ai un peu peur. Est-ce que je vais me transformer en glaçon ? Peut-être que ma peau va devenir toute bleue ? Peut-être que mon organisme ne va pas supporter et je vais avoir une croissance capillaire incontrôlable, comme un système d’auto-défense faisant face au grand froid qui arrive ?! Ca y est, mes neurones sont déjà assaillis.

Je n’ai pas beaucoup de photos à vous montrer, car j’ai mis mon appareil de coté cette semaine, mais promis, je me rattrape la semaine suivante.

En bref,

  • J’ai gagné 45 euros en participant à une expérience d’économie.
  • J’ai mangé plein de sushis avec l’argent précédemment gagné.
  • J’ai essayé Kostnix, j’ai eu un CD d’Abba.
  • J’ai tenté Myrorna, j’ai rien pris.
  • On m’a coupé et coiffé les cheveux avec la plus grande précision, concentration, et attention chez Toni & Guy.
  • J’ai plein de travail.
  • J’ai plein de travail.
  • J’ai plein de travail.
  • J’ai mal à la gorge.
  • Jeudi, il fera moins -1 degré.
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Grattis på födelsedagen !

(Vous connaissez le principe, toujours un petit résumé à la fin. La prochaine fois, je vous le dit plus !)

Comme chaque dimanche (non je rigole je viens d’inventer cette règle à l’instant) je vous raconte les aventures palpitantes et pleines de rebondissements de ce jeune étudiant venu étudier à Stockholm.

La photo ci-dessous, c’est la vue que j’ai depuis ma chambre. Je ne sais pas si parmi vous il y a des photographes, mais vous aurez remarquez que cette photo (qui en toute modestie est d’une beauté inouïe), est prise au moment de la journée qu’on surnomme Golden Hour. Ce moment divin tant attendu par vos capteurs, où l’on obtient des photos douces et chaleureuses comme si elles avaient été réchauffées un instant au four à gâteaux.

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Après la théorie, passons à la pratique. Aujourd’hui je célèbre mes 21 ans, les stockholmois ont été bien sympas, ils m’ont mis mon anniversaire un dimanche. En déplaise à certains, je ne mangerai pas de poisson aujourd’hui. C’est barbecue, un point c’est tout.

Les cours ont commencé. Je le sais très bien, puisque le jour de mon anniversaire, comme pour faire passer le temps plus vite, je me suis enfourné les 50 premières pages d’un livre tout aussi comestible que l’est son titre,  « Human Cognition and its implications ». Le prof de cette matière est chauve, mais sympa. Il nous raconte des petites histoires marrantes (mais en rapport avec le cours !) entre chacun de ses slides. Et puis il nous glisse une ou deux nouvelles références de bouquins à lire, histoire de pouvoir se réchauffer, cultiver pour l’hiver qui arrive à grands pas.Heureusement pour vous, mais surtout pour la santé de mes neurones, mon emploi du temps est peu fourni en cours magistraux. Mais quand sonne l’heure de former un groupe, il ne faut pas hésiter plus longtemps pour franchir le pas de l’inconnu et se jeter dans les bras (dans les livres je veux dire) de celui ou celle avec qui vous allez partagez vos premiers travaux.

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J’ai continué à transformer ma chambre en palace. IKEA me fourni, ma banque fourni IKEA. C’est vraiment agréable de rentrer le soir, avec cette impression de « chez soi ». J’en suis à deux plantes et  à trois bougies (pour ceux qui en étaient restés là). Je tente de garder un intérieur propre (avec un balai qui fait 50% de ma taille) et qui sente bon. L’odeur de neuf-IKEA commence doucement à s’estomper [NDLR : à ce moment même il commence à pleuvoir, je crois que c’est cuit pour le barbecue.] et mon intérieur se personnalise aussi bien dans le fond que dans les formes.

Pour donner un peu plus d’âme à l’intérieurs de ces 4 petits murs, j’ai fait l’acquisition d’enceintes. Elles diffusent mes bandes-son préférées sur des timbres Jazz, ou un peu plus frénétique quand l’humeur m’en vient.

Traffic Light Party. C’est un nom peu enchanteur et pourtant c’était celui d’une soirée, située un peu au sud de Stockholm. Du nom, ils n’avaient gardé qu’un seul concept, les colories des feux tricolores. Bracelet vert = Célibataire, Orange = Essaye et on verra, Rouge = Impossible, chasse gardée. Inutile de vous dire que les spéculations ont bon dos pour savoir laquelle de ces trois couleurs j’ai choisi. Aucune. Et oui, quand nous arrivâmes là-bas, tous les bracelets étaient écoulés. Comme si chacun s’était empressé de montrer à tout le monde la couleur de son cœur (ou un peu plus bas), sans garder la part de mystère qui crée  la magie des rencontres.

Tout cela n’a rien avoir avec la plus amusante, « Soirée t-shirt blanc » (traduction approximative). Chacun devait amener un t-shirt blanc auquel il ne tenait pas spécialement pour que d’illustres inconnu(e)s gribouillent leurs plus jolies pensées sur votre peau encore immaculée. Hélas, le lieu du crime est un four sans nom, et chaque pas nous rapproche un peu plus de la brûlure au troisième degré.

Vous connaissez sans doute tous l’Auberge Espagnole. On a fait un mini-remake à mon étage. Autour d’un repas international, chacun devait apporter une spécialité de son pays concocté maison. Après 2 emprunts bancaires pour payer les reblochons, j’ai pu enfin commencer la plus grosse tartiflette de l’année. Elle était vraiment costaud. Elle m’a duré les cinq repas suivants..

Le semaine prochaine s’annonce plus calme, Alexandre part 3 jours pour Londres, je reste donc avec Guillaume. Mercredi, coiffeur (vous vous souvenez de Toni & Guy ?) et peut être un vintage tour dans Stockholm.

En bref, 

  • Aujourd’hui j’ai 21 ans. Majorité universelle.
  • Ma chambre est grave-bien-mieux qu’avant.
  • Gouter des plats internationaux, c’est trop cool.
  • Les cours c’est un peu moins cool, mais enrichissant (c’est le mot passe-partout).
  • Les livres c’est encore un peu moins cool.
  • Le reblochon est trop chère
  • Les soirées c’est rigolo, mais la prochaine, ils veulent qu’on vienne en pijama, j’ai beaucoup de mal à y croire.
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Nästa Universitetet

(Cliquez ici pour aller directement au résumé). Pour les autres, vous êtes au bon endroit 😉

Vous savez pas quoi ? J’ai trouvé un logement. Ouais je sais vous allez pensez que je vous mens, parce que c’est vrai que c’est foutrement délicat. Alors je vous le redis, j’ai trouvé un logement. Un chez moi quoi !

Bon, je vous connais si vous avez pas tout de suite les photos, vous allez pas lire la suite. Alors je vous ai fait deux superbes panoramas (il faut simplement cliquer sur les deux liens, et après le gros bouton lecture au centre de l’image).

http://www.dermandar.com/p/brYAWf/ma-chambre

et http://www.dermandar.com/p/dtNTAU/ma-chambre-2

Là vous avez vu l’appartement « tout nu ». Je suis entrain de lui acheter des petits trucs, pour le pimper en quelque sorte.

Il y a tellement de choses qui se sont passées depuis le dernier article. Allez, je commence par un truc un peu croustillant.

Le dernier soir de notre séjour à l’hostel Zinkensdamm (notre premier « logement » pour ceux qui ne suivent pas), nous (mes 2 amis et moi) avons rencontré deux filles, une française et une allemande. Elles séjournaient elles aussi dans ce même hostel. Ni une, ni deux, nous leur avons proposé de se joindre à nous pour fêter l’acquisition de notre nouveau logement (on venait d’apprendre la bonne nouvelle ce jour là).

Nos acolytes

Partis dans une soirée qui devait s’annoncer plutôt calme, il en fut tout autre. L’houblon traça sa route dans un premier bar, et encore assoiffés d’aventure, nous ne pouvions évidemment pas en rester là. Après quelques pas dans le centre, près de Ostermalmstorg, nous tombons sur un espace dansant de nuit (comprenez night club), le Victoria. Amusés par les gens qui s’amassaient autour de l’entrée, nous décidons de tenter notre chance par ici. Deux vigiles femmes devant la bâtisse, curieux ! Je montre mon ID (identity card)

Vigile femme :  You know, it’s a gay bar !

Moi : Hum, ok, I don’t care.

Plutôt intrigué par ce que je venais d’entendre, nous pénétrons l’établissement, et nous ne tardons pas de se retrouver nez à nez avec ce genre d’homme-femme, tout droit sorti(e)s de la salle d’opération, le bistouri encore dans la fesse gauche. Je rassure les plus inquiets d’entre vous, ils étaient en minorité ! Ça reste un night club on ne peut plus respectable, avec ses alcools trop chères, son sol qui colle, ses gens qui collent, et la musique qui fait boum.

Trêve de plaisanteries, il ne fallait pas rentrer trop tard, et oui, premier cours sur les systèmes informatiques le lendemain..

Vous connaissez le temple local ? Allez je suis certain que vous l’avez sur le bout de la langue. Ca commence par un I. Oui, IKEA. On est allé IKEA. Je vous cache pas que c’est vraiment en tout point similaire à celui qu’on a en France. Ici, les noms de meubles ne vous paraissent pas absurdes, ils sont dans la tonalité générale. IKEA, c’est un piège infâme.

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Vous parcourez comme une brave brebis ces kilomètres de chambres et de salles de bain bien trop idéales, l’étau se referme lentement, « Ah c’est sympa ça, je le prend. Ah c’est joli ça aussi, je le prend… ». A la fin vous avez pris plus de muscles dans les bras que votre compte en banque a perdu d’euros. Tout de même IKEA, c’est bien pratique.

Revenons sur mon logement, enfin sur ma student room. Je suis dans le campus Lappis.

Campus LappisMa chambre

Elle est super chouette ma room. Je suis au troisième étage, j’ai trois fenêtres, donc mon appartement est très (trop ?) lumineux. J’ai acheté des rideaux bien opaques, parfait. Ici, c’est un véritable petit village étudiant, il y a pas loin de 90 bâtiments, ce qui fait un sacré paquet de monde. Proche de toute commodités, au pied de l’arrêt de bus. Par terre, c’est du lino, mais c’est pas grave, je prendrai un tapis.

Ce week-end, il faisait vraiment très chaud, mes amis et mois sommes allés à un barbecue général, chacun amène ses saucisses et co. et tout le monde partage. Une espagnole vient vers moi avec de la feta grillée au barbecue, franchement, c’était grave bon.

Hier soir, c’était le plus grand événement auquel nous avons participé. La Lappis beach party, plus de 1000 jeunes euphoriques attroupés sur la plage, avec du vrai sable et tout et tout. Pas beaucoup d’éclairages, une musique difficilement audible (heureusement parce qu’elle était pourrie), mais une énergie folle circulant entre les uns et les autres. Les groupes se font et se défont, les rires éclates.. Tiens en voilà un avec une tête de cheval. On se voit entre deux flash de stroboscope, on va acheter une banane à 7 SEK sous la tente là-bas, on récupère les bières qu’on avait caché sous l’herbe. Trois ploucs bourrés nagent dans leur plus simple appareil. Brrr, elle doit être froide. C’est pas grave venez près du feu.

En bref,

  • J’ai reçu un logement avec la loterie de l’université. Metro Universitet, ligne rouge, à trois arrêts du centre.
  • Je suis allé IKEA.
  • J’ai fait ma première machine à laver.
  • J’ai même repassé.
  • J’ai deux bougies et une plante verte dans ma chambre.
  • On est allé dans un bar gay avec des homme-femme.
  • Les barbecues cosmopolites c’est trop bien.
  • Les fêtes sur la plage c’est encore mieux