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La vie en Suède

¡ Vamos a la playa !

Ca y est ! En l’espace d’une semaine je me suis téléporté à Cancún, quelques palmiers en moins, mais sinon tout y est. Le sable, la chaleur, les maillots de bain, les enfants qui crient partout, l’odeur des barbecues, les maillots de bain, les coups de soleil, la crème qui sent bizarre. Tout !

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Le matin, on se dépêche de partir en cours, on fait nos travaux et vite on revient au campus. J’attrape mon maillot, une bouteille d’eau (toujours bien boire lorsque l’on est au soleil !) et c’est parti. A quelques centaines de mètres de chez moi, c’est la plage de Lappis. J’ai surement du vous en parler il y a quelques mois, mais il ne devait probablement pas faire les mêmes températures.

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Comme les seules habitations proches de cette plage sont celles du campus, on retrouve souvent les mêmes têtes. Mais ce n’est pas pour déplaire, chacun apporte ses affaires, sa salade de l’été (vous savez celle que les filles ont pris soin de découper de leur magazine, parce qu’il fallait bien perdre ce dernier kilo qui les complexait tant et tant), ses lunettes de soleil et sa serviette. Il y en a qui bronzent, d’autres qui dorment, et parfois, des courageux qui se baignent. J’en fais d’ailleurs parti !

Je ne vous cache pas que l’eau est d’un froid extrême, et même dans mes moments de grande bravoure, elle me fait remettre les pieds sur le sable très rapidement.

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J’ai aussi fait comme tout le monde, je me suis fait ma petite salade, tomates-mozza-feta-avocat, je me dore et dors sur la plage. C’est exquis ! Et comme pour me rappeler mes nostalgiques vacances en Bretagne, j’ai décidé de reprendre une activité qui m’animait beaucoup étant jeune (je suis vieux ça veut dire ?), creuser des trous. Armés de gobelet en plastique, on creuse près du bord, on atteint l’eau et tous les enfants de la plage s’agglutinent comme les abeilles au miel, autour de notre trou. Ils essayent de nous parler suédois, mais sans même comprendre ce qu’ils disent, on se rend compte qu’ils sont tous très contents de nous aider dans notre dure labeur. C’est donc 6 petites têtes blondes (qui d’ailleurs ne se gênent pas de se promener dans leur tenu d’Adam) qui nous déversent des litres et des litres d’eau ramenés de la mer, pour refaire, à quelques mètres du bord, un petit bassin. Comme on dit quand on est petit :

On aura qu’à dire que c’est comme une grande piscine !

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La plage aux crustacés

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Le soleil est sorti de sa coquille et les rues reprennent leurs couleurs autant que les suédois. Les visiteurs venus chez moi quelques temps ont pu jeter un regard différent du mien sur Stockholm et m’ont apporté un panel de photos neuf au travers du prisme du vacancier.

Avec le renouveau de la chaleur (13 degrés, youpihh) nous sommes allés sur la plage locale, Lappis Beach. Ça ne sentait pas encore la crème solaire, mais l’odeur des premiers barbecues du printemps commence à se deviner aux détours des rues du campus.  C’est une vraie renaissance pour tout le monde, les écharpes tombent, on sort sans veste ni manteau et on refait le plein de vitamine D.

Perché en plein Slussen, la tour Katarinahissen (ou l’ascenseur plus précisément) offre une vue splendide sur tout Stockholm, avec au premier plan Gamla Stan. A l’heure où le soleil se couche, les bâtiments prennent des teintes dorées et le nouveau Stockholm jaillit dans sa nouvelle tenue.

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La garde royale change d’équipe chaque jour à heure fixe et tous les hommes casqués trottinent et marchent en cadence pour rejoindre leur nouvelle place. Le public de touristes est au rendez-vous et regarde attentivement.

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Cette semaine s’est déroulée comme une période charnière aussi bien climatique que sociologique. Nous sortons la tête d’une épaisse nuit noire quasi constante pour retrouver une fraîcheur de vivre plus agréable et lumineuse. Quelles belles semaines en perspective !

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Nästa Universitetet

(Cliquez ici pour aller directement au résumé). Pour les autres, vous êtes au bon endroit 😉

Vous savez pas quoi ? J’ai trouvé un logement. Ouais je sais vous allez pensez que je vous mens, parce que c’est vrai que c’est foutrement délicat. Alors je vous le redis, j’ai trouvé un logement. Un chez moi quoi !

Bon, je vous connais si vous avez pas tout de suite les photos, vous allez pas lire la suite. Alors je vous ai fait deux superbes panoramas (il faut simplement cliquer sur les deux liens, et après le gros bouton lecture au centre de l’image).

http://www.dermandar.com/p/brYAWf/ma-chambre

et http://www.dermandar.com/p/dtNTAU/ma-chambre-2

Là vous avez vu l’appartement « tout nu ». Je suis entrain de lui acheter des petits trucs, pour le pimper en quelque sorte.

Il y a tellement de choses qui se sont passées depuis le dernier article. Allez, je commence par un truc un peu croustillant.

Le dernier soir de notre séjour à l’hostel Zinkensdamm (notre premier « logement » pour ceux qui ne suivent pas), nous (mes 2 amis et moi) avons rencontré deux filles, une française et une allemande. Elles séjournaient elles aussi dans ce même hostel. Ni une, ni deux, nous leur avons proposé de se joindre à nous pour fêter l’acquisition de notre nouveau logement (on venait d’apprendre la bonne nouvelle ce jour là).

Nos acolytes

Partis dans une soirée qui devait s’annoncer plutôt calme, il en fut tout autre. L’houblon traça sa route dans un premier bar, et encore assoiffés d’aventure, nous ne pouvions évidemment pas en rester là. Après quelques pas dans le centre, près de Ostermalmstorg, nous tombons sur un espace dansant de nuit (comprenez night club), le Victoria. Amusés par les gens qui s’amassaient autour de l’entrée, nous décidons de tenter notre chance par ici. Deux vigiles femmes devant la bâtisse, curieux ! Je montre mon ID (identity card)

Vigile femme :  You know, it’s a gay bar !

Moi : Hum, ok, I don’t care.

Plutôt intrigué par ce que je venais d’entendre, nous pénétrons l’établissement, et nous ne tardons pas de se retrouver nez à nez avec ce genre d’homme-femme, tout droit sorti(e)s de la salle d’opération, le bistouri encore dans la fesse gauche. Je rassure les plus inquiets d’entre vous, ils étaient en minorité ! Ça reste un night club on ne peut plus respectable, avec ses alcools trop chères, son sol qui colle, ses gens qui collent, et la musique qui fait boum.

Trêve de plaisanteries, il ne fallait pas rentrer trop tard, et oui, premier cours sur les systèmes informatiques le lendemain..

Vous connaissez le temple local ? Allez je suis certain que vous l’avez sur le bout de la langue. Ca commence par un I. Oui, IKEA. On est allé IKEA. Je vous cache pas que c’est vraiment en tout point similaire à celui qu’on a en France. Ici, les noms de meubles ne vous paraissent pas absurdes, ils sont dans la tonalité générale. IKEA, c’est un piège infâme.

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Vous parcourez comme une brave brebis ces kilomètres de chambres et de salles de bain bien trop idéales, l’étau se referme lentement, « Ah c’est sympa ça, je le prend. Ah c’est joli ça aussi, je le prend… ». A la fin vous avez pris plus de muscles dans les bras que votre compte en banque a perdu d’euros. Tout de même IKEA, c’est bien pratique.

Revenons sur mon logement, enfin sur ma student room. Je suis dans le campus Lappis.

Campus LappisMa chambre

Elle est super chouette ma room. Je suis au troisième étage, j’ai trois fenêtres, donc mon appartement est très (trop ?) lumineux. J’ai acheté des rideaux bien opaques, parfait. Ici, c’est un véritable petit village étudiant, il y a pas loin de 90 bâtiments, ce qui fait un sacré paquet de monde. Proche de toute commodités, au pied de l’arrêt de bus. Par terre, c’est du lino, mais c’est pas grave, je prendrai un tapis.

Ce week-end, il faisait vraiment très chaud, mes amis et mois sommes allés à un barbecue général, chacun amène ses saucisses et co. et tout le monde partage. Une espagnole vient vers moi avec de la feta grillée au barbecue, franchement, c’était grave bon.

Hier soir, c’était le plus grand événement auquel nous avons participé. La Lappis beach party, plus de 1000 jeunes euphoriques attroupés sur la plage, avec du vrai sable et tout et tout. Pas beaucoup d’éclairages, une musique difficilement audible (heureusement parce qu’elle était pourrie), mais une énergie folle circulant entre les uns et les autres. Les groupes se font et se défont, les rires éclates.. Tiens en voilà un avec une tête de cheval. On se voit entre deux flash de stroboscope, on va acheter une banane à 7 SEK sous la tente là-bas, on récupère les bières qu’on avait caché sous l’herbe. Trois ploucs bourrés nagent dans leur plus simple appareil. Brrr, elle doit être froide. C’est pas grave venez près du feu.

En bref,

  • J’ai reçu un logement avec la loterie de l’université. Metro Universitet, ligne rouge, à trois arrêts du centre.
  • Je suis allé IKEA.
  • J’ai fait ma première machine à laver.
  • J’ai même repassé.
  • J’ai deux bougies et une plante verte dans ma chambre.
  • On est allé dans un bar gay avec des homme-femme.
  • Les barbecues cosmopolites c’est trop bien.
  • Les fêtes sur la plage c’est encore mieux