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La vie en Suède

Nästa Universitetet

(Cliquez ici pour aller directement au résumé). Pour les autres, vous êtes au bon endroit 😉

Vous savez pas quoi ? J’ai trouvé un logement. Ouais je sais vous allez pensez que je vous mens, parce que c’est vrai que c’est foutrement délicat. Alors je vous le redis, j’ai trouvé un logement. Un chez moi quoi !

Bon, je vous connais si vous avez pas tout de suite les photos, vous allez pas lire la suite. Alors je vous ai fait deux superbes panoramas (il faut simplement cliquer sur les deux liens, et après le gros bouton lecture au centre de l’image).

http://www.dermandar.com/p/brYAWf/ma-chambre

et http://www.dermandar.com/p/dtNTAU/ma-chambre-2

Là vous avez vu l’appartement « tout nu ». Je suis entrain de lui acheter des petits trucs, pour le pimper en quelque sorte.

Il y a tellement de choses qui se sont passées depuis le dernier article. Allez, je commence par un truc un peu croustillant.

Le dernier soir de notre séjour à l’hostel Zinkensdamm (notre premier « logement » pour ceux qui ne suivent pas), nous (mes 2 amis et moi) avons rencontré deux filles, une française et une allemande. Elles séjournaient elles aussi dans ce même hostel. Ni une, ni deux, nous leur avons proposé de se joindre à nous pour fêter l’acquisition de notre nouveau logement (on venait d’apprendre la bonne nouvelle ce jour là).

Nos acolytes

Partis dans une soirée qui devait s’annoncer plutôt calme, il en fut tout autre. L’houblon traça sa route dans un premier bar, et encore assoiffés d’aventure, nous ne pouvions évidemment pas en rester là. Après quelques pas dans le centre, près de Ostermalmstorg, nous tombons sur un espace dansant de nuit (comprenez night club), le Victoria. Amusés par les gens qui s’amassaient autour de l’entrée, nous décidons de tenter notre chance par ici. Deux vigiles femmes devant la bâtisse, curieux ! Je montre mon ID (identity card)

Vigile femme :  You know, it’s a gay bar !

Moi : Hum, ok, I don’t care.

Plutôt intrigué par ce que je venais d’entendre, nous pénétrons l’établissement, et nous ne tardons pas de se retrouver nez à nez avec ce genre d’homme-femme, tout droit sorti(e)s de la salle d’opération, le bistouri encore dans la fesse gauche. Je rassure les plus inquiets d’entre vous, ils étaient en minorité ! Ça reste un night club on ne peut plus respectable, avec ses alcools trop chères, son sol qui colle, ses gens qui collent, et la musique qui fait boum.

Trêve de plaisanteries, il ne fallait pas rentrer trop tard, et oui, premier cours sur les systèmes informatiques le lendemain..

Vous connaissez le temple local ? Allez je suis certain que vous l’avez sur le bout de la langue. Ca commence par un I. Oui, IKEA. On est allé IKEA. Je vous cache pas que c’est vraiment en tout point similaire à celui qu’on a en France. Ici, les noms de meubles ne vous paraissent pas absurdes, ils sont dans la tonalité générale. IKEA, c’est un piège infâme.

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Vous parcourez comme une brave brebis ces kilomètres de chambres et de salles de bain bien trop idéales, l’étau se referme lentement, « Ah c’est sympa ça, je le prend. Ah c’est joli ça aussi, je le prend… ». A la fin vous avez pris plus de muscles dans les bras que votre compte en banque a perdu d’euros. Tout de même IKEA, c’est bien pratique.

Revenons sur mon logement, enfin sur ma student room. Je suis dans le campus Lappis.

Campus LappisMa chambre

Elle est super chouette ma room. Je suis au troisième étage, j’ai trois fenêtres, donc mon appartement est très (trop ?) lumineux. J’ai acheté des rideaux bien opaques, parfait. Ici, c’est un véritable petit village étudiant, il y a pas loin de 90 bâtiments, ce qui fait un sacré paquet de monde. Proche de toute commodités, au pied de l’arrêt de bus. Par terre, c’est du lino, mais c’est pas grave, je prendrai un tapis.

Ce week-end, il faisait vraiment très chaud, mes amis et mois sommes allés à un barbecue général, chacun amène ses saucisses et co. et tout le monde partage. Une espagnole vient vers moi avec de la feta grillée au barbecue, franchement, c’était grave bon.

Hier soir, c’était le plus grand événement auquel nous avons participé. La Lappis beach party, plus de 1000 jeunes euphoriques attroupés sur la plage, avec du vrai sable et tout et tout. Pas beaucoup d’éclairages, une musique difficilement audible (heureusement parce qu’elle était pourrie), mais une énergie folle circulant entre les uns et les autres. Les groupes se font et se défont, les rires éclates.. Tiens en voilà un avec une tête de cheval. On se voit entre deux flash de stroboscope, on va acheter une banane à 7 SEK sous la tente là-bas, on récupère les bières qu’on avait caché sous l’herbe. Trois ploucs bourrés nagent dans leur plus simple appareil. Brrr, elle doit être froide. C’est pas grave venez près du feu.

En bref,

  • J’ai reçu un logement avec la loterie de l’université. Metro Universitet, ligne rouge, à trois arrêts du centre.
  • Je suis allé IKEA.
  • J’ai fait ma première machine à laver.
  • J’ai même repassé.
  • J’ai deux bougies et une plante verte dans ma chambre.
  • On est allé dans un bar gay avec des homme-femme.
  • Les barbecues cosmopolites c’est trop bien.
  • Les fêtes sur la plage c’est encore mieux
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La vie en Suède

Jag älskar Stockholm

(Je rappelle aux plus fainéants d’entre vous qu’il y a toujours un petit résumé à la fin)

101, 102, 103.. Oui enfin vous avez compris.

L’infirmière de l’université est folle. Non mais c’est vrai quoi. Vous avez déjà vu des professeurs danser sur du ABBA, le jour de votre Orientation Day ? Peut-être que vous ne vous en rappelez plus.

Ils sont tout de même très fort ces suédois, une journée d’orientation, qui en fait doit se traduire par informations, c’est sensé être ennuyant à mourir, on n’écoute rien, on retient rien. Arrêtez de rigoler, c’est vrai ! Cette fois-ci, ils nous ont bien eu, avec un quizz en fil rouge, on était obligés de bien écouter, cadeau à la clé.

Sous les UV, Stockholm c’est vraiment sexy. Quand le temps est clément, les filles font aussi un effort d’apprêtement. Mais en fait, il n’y a pas que les filles qui sont classes, la gente du centre de Stockholm rayonne toujours et à toute heure. Ils ne sont pas pressés, ils ne sont pas au ralenti. Tout s’harmonise dans un rythme confortable, entre douce température et galette-légumes-purée-mousseline. C’est propre et neuf, mais pas radin, froid et sans âme.

Le soir, vous en conviendrez avec moi, il faut bien s’amuser. L’avantage d’habiter (pour l’instant) dans Södermalm, c’est l’hyper proximité avec tout ce qui s’apparente au monde fou, joyeux et blond de la nuit. Tous les étudiants de ce monde semblent être branchés sur la même fréquence de fun. Un genre de langage international implicite, qui nous relie chacun les uns aux autres dans une osmose alcoolisée, où les langues se délient et les bassins se déhanchent.

Au début, je disais ne pas vouloir croiser de français. Mais je crois qu’on a tous déjà eu la même réaction hypodermique face à ses propres origines. A l’étranger, on ne pense plus à être totalement soi, et un genre nouveau apparaît, plus libre, plus simple, une remise à zéro en quelque sorte. Les français locaux l’ont bien compris, et c’est d’autant plus agréable de discuter avec eux, lorsqu’ils ont laissé au placard leur timide-frustration pour laisser place à une sociabilité à laquelle ils ne nous avaient pas habitué.

Les suédois sont sages, sauf le week-end. Tout le monde va se ravitailler en substances éthyliques dans les magasins d’Etat. Aussi soignés qu’une pharmacie, mais fournis avec de bien meilleurs liqueurs, on prend part au jeu et on repart avec la divine substance (rassurez-vous, avec la plus grande des modérations).

Je ne vous cache pas mon petit désarroi pour la ville de Kista (prononcez Chista pour faire local). Zone excentrée de la ville, qui a voulu se rattraper en construisant grossièrement une Galleria marchande. On fini par tout connaître en moins de 30min, et on se rassure de ne pas y rester bien longtemps. De toute façon les heures de cours sont peu nombreuses, mais les devoirs, le seront certainement proportionnellement à l’inverse.

Chaque jour un nouveau quartier. De grandes et belles rues. De grandes et belles blondes. C’est un déchirement de rétine à chaque carrefour.

En bref, 

  • La vie continue.
  • Journée d’orientation, plein de papiers inutiles. Carte d’étudiant, carte d’accès, carte pour imprimer, bistouri, etc.
  • Premières excellentes soirées, tout la faune étudiante est géniale.
  • Inscription à la loterie finale pour le logement, réponse pour lundi 2.
  • Emploi du temps light, premier cours mercredi 3.
  • J’ai pris rendez-vous chez Toni & Guy pour une coupe gratuite. (Parlez-en à votre coiffeur, vous verrez sa réaction).
  • Découverte du centre, de l’ouest et de Kista (là ou j’étudierai).

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La vie en Suède

Pâtes bolo-macro

(Pour ceux qui souhaiteraient ne pas lire tout les récits, et je les comprends, allez directement à la fin, il y a un résumé)

De toute façon, on m’avait prévenu. En Suède, il fait froid. Tu parles, il fait pas si froid que ça. J’ai même eu trop chaud, plusieurs fois. J’aime bien l’avion, enfin je veux dire, contrairement à tout le monde qui le voit comme un dur moment passé dans un cylindre de ferraille réfrigéré, c’est aussi l’heure de la préparation. On regarde ce paysage qui défile, pas un trait de neige, seulement des petits bouts de terre parsemés, comme un pays en dentelles.

J’atterri.  Mince, ils sont tous blonds. Blond comme le blé, blonde comme un ange. Ils ont l’air sympa on dirait. Civilisés, calmes, le contact se fait facilement. Vous pensez qu’il faut savoir monter un meuble IKEA pour rester un an ici ? Je verrai bien. Le train express nous propulse à 200 km/h, il semble glisser sur des rails de velours. Métro, passage piéton, goudron, on traverse comme on peu, on croise trois nanas, des mannequins ? Peut-être. Ah non, elles sont toutes comme ça.

10m². Un pas en avant, je rentre, un pas en arrière, je sors. Trois adultes, serrés entre ces 4 murs de l’auberge Zinkensdamm. Pour combien de temps ? Le moins possible je l’espère. Nous prions chaque jour que Carl XVI Gustaf fait, pour espérer trouver un logement !

Södermalm, c’est le nom de notre quartier. Le quartier trendy et hype comme elle a dit, la dame de l’école. C’est vrai que c’est d’enfer. On dévale ces grands boulevards suédois (même largeur qu’à New York, les buildings en moins) et on tombe sur the place to be. Snaps. Comme le bruit de la langue contre le palais. Blottis comme des enfants frileux avec les couvertures généreusement fournis par la maison, l’houblon fait son chemin, et ça y est, 99… 100. La 100ème blonde de cette minuscule première journée passe devant nous. Va falloir s’habituer.

En bref,

  • On est bien arrivés, en vie et en bonne santé.
  • On loge dans une auberge de jeunesse dans le sud de Stockholm, Soldermam.
  • Les filles sont blondes, les garçons aussi.
  • On cherche un logement.
  • A bientôt tout le monde

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